l'engagement des jeunes femmes dans l'agriculture. (Photo crédit: NGOUAMBE Nestor) |
L’Agriculture
reste le seul secteur capable de booster la croissance économique en Afrique.
Ce secteur contribue pour au moins 20%
au PIB de la plus part de pays du continent et absorbe environ 60% de la main
d’œuvre active. Au Cameroun, depuis 2006 plusieurs initiatives sont mises en
place pour encourager les jeunes à s’investir davantage dans le secteur.
Cependant, les mesures accompagnement ne leur permettent pas toujours de
s’investir le secteur. on observe un manque d’accès à la terre, une insuffisance des infrastructures de base et une insuffisance des services d’appuis conseil.
Dans le cadre
des activités d’YPARD au Cameroun en collaboration avec les autres
organisations de jeunes, une stratégie de suivi et d’orientation des jeunes agriculteurs a été mise en place. Ceci permet ainsi de partager les cas de réussites
avec les autres jeunes afin de mieux les
inspirer.
Depuis deux
ans, une vingtaine de jeunes sont suivi dans la mise en place au quotidien de leurs
activités. Les jeunes ont une volonté manifeste de s’impliquer davantage dans
le secteur, mais décrient toujours les moyens limités pour l’extension de leur
projet. Aussi ils n’ont pas vraiment accès aux semences de qualité pour
optimiser leurs facteurs.
A l’occasion de la troisième conférence du
Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole et le Développement (GCARD3), une
session spéciale est une fois de plus organiser pour permettre aux jeunes
porteurs de projet d’exposer leurs idées et créativités. C’est une occasion pour mieux défendre les
intérêts des jeunes et faire un plaidoyer pour leur implication effective dans
les décisions mondiale de recherche et de développement de l’agriculture. Mon
expérience dans le domaine et mes actions de plaidoyer déjà menées dans au
niveau national que continental, sont
des facteurs favorable à ma participation à cette rencontre importante. Parce que les jeunes ont besoins d’orientations et d’encadrement, ils ont besoins
d’être inspiré pour développer leur potentiel.
C’est
pourquoi un appel est lancé aux dirigeants africains notamment de la sous
région d’Afrique centrale, de respecter les clauses des accords de Maputo (PDDAA) et
surtout de la déclaration de Malabo sur l’accélération de la croissance
agricole. Les jeunes sont le diésel qui fera fonctionner les machines de
production agricole pour la croissance économique en Afrique. Une seule chose
reste à faire c’est de leur faire confiance et de leur accordé un peu
d’attention sur les idées novatrices surtout à cette nouvelle ère de
l’agriculture numérique inclusive en Afrique.
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